Je venais de terminer ma formation de peintre en automobile. Qu'est-ce que le la prochaine étape logique en tant que compagnon fraîchement diplômé dans le secteur de l'automobile ? Avec les env. 1000 D-Mark que j'avais à ma disposition, j'ai emballé je remplissais le coffre de ma voiture de chaussettes, je me construisais un stand de marché et je me rendais sur tous les marchés d'Allemagne où je trouvais une place. je pouvais trouver un marché. Le commerce de marché a une longue tradition dans notre famille. Père, oncles, tantes. Tous des marchands du marché. Un métier qui ne jouissait pas de la meilleure réputation, mais avait le grand avantage d'être son propre maître. De plus, l'opportunité s'est présentée, de rencontrer chaque jour de nombreuses personnes sympathiques. Et mes clients du marché étaient et sont toujours des personnes particulièrement gentilles. Jeunes mariés ma femme a également mis la main à la pâte, et le chapitre de départ, qui n'était qu'un chargement de chaussettes, s'est rapidement transformé en une petite camionnette.

Le stand du marché est devenu plus beau et plus grand. Et l'offre a pu être progressivement élargie. J'ai eu la chance d'être à une époque à une époque où de nombreux clients des nouveaux Länder étaient impatients de dépenser les marks qu'ils venaient d'échanger. Cela m'a a facilité le démarrage. Et j'en suis très reconnaissant. Dès le début, j'ai veillé à toujours acheter des produits de qualité relativement élevée. et de ne pas vendre de la camelote à des prix exorbitants. Même si cela aurait probablement fonctionné la première année. Mais ce n'était pas mon truc.

L'investissement dans une qualité de produit un peu plus élevée et, par conséquent, dans une marge plus faible, s'est avéré payant dans les années suivantes. Beaucoup de mes clients sont devenus des clients réguliers. Et après l'incontournable saucisse grillée sur les marchés, nombre d'entre eux ont été tradition d'acheter à l'avance un grand sac de chaussettes pour la saison suivante chez "Schnellers Strumpfwaren". Lorsque toute la famille se rend au Bien sûr, je donnais toujours gratuitement aux petits visiteurs quelques chaussettes à motifs particulièrement jolies. en plus.

1996 - L'année de l'Internet
Tout le monde parle d'Internet. Sur certains sites à l'apparence désertique, des marchandises de toutes sortes sont proposées. sont proposés à la vente. En tant que peintre automobile de formation et commerçant expérimenté sur le marché, j'avais plus ou moins toutes les qualifications nécessaires pour travailler dans ce domaine. pour lancer un commerce de chaussettes sur Internet. Plutôt moins. Ou pas du tout, en fait. Ce n'était donc pas plus loin il n'est pas étonnant que mes premiers pas aient été un peu improvisés et cahoteux.

Mais ce n'était pas un problème. Chacun a fait ses premiers pas. Et là encore, la philosophie de l'entreprise m'a été utile, de ne vendre que des produits de qualité à des prix acceptables. Internet était déjà à l'époque un lieu où beaucoup de collègues voulaient faire des affaires rapides en vendant des articles de pacotille à des prix exorbitants. Mais ce n'était pas mon style. Comme il s'est avéré par la suite, c'était la bonne décision. Car sur Internet aussi, le bon grain commençait à se séparer de l'ivraie. J'ai eu la grande chance que mes clients appréciaient la qualité de mes produits sur le marché virtuel et que j'avais là aussi une clientèle fidèle et satisfaite. a pu se constituer une clientèle.

2004 - Production propre et enregistrement de la marque
Jusqu'à présent, tout s'est bien passé. Cependant, il y avait un petit détail qui ne m'a pas plu j'ai aimé. Je n'avais aucune influence directe sur la production des articles que je vendais et je dépendais de ce que le Le commerce de gros. Certes, il y avait là aussi des possibilités de choix en matière de formation. Matériaux et qualité. Mais cela ne me suffisait pas. J'ai voulu faire ma mettre en œuvre mes propres idées et faire en sorte que tout soit encore un peu mieux, plus beau et de meilleure qualité. De plus (il faut être honnête), je n'avais pas envie d'opposer le train de vie luxueux de l'un ou l'autre grossiste à mon travail de forçat sur les marchés. de cofinancer.

Alors que faire ?
Crocheter soi-même les chaussettes ? Une idée charmante, mais malheureusement je ne sais pas faire de crochet. Faire faire du crochet à sa femme ? Va sur non plus. En bon père de famille, il avait trois enfants à charge. En plus, elle ne sait pas faire de crochet. Blague à part. J'ai donc entrepris un tour d'Italie et de Turquie pour y trouver des petites entreprises familiales qui qui correspondaient à ma petite entreprise familiale et qui me permettaient de développer mes propres idées pour des produits encore plus beaux et meilleurs. mettre en œuvre.

Un bon concept, car ces fournisseurs relativement petits étaient heureux de trouver un acheteur qui appréciait leur bon travail. . De plus, il est plus juste que les entreprises familiales s'approvisionnent auprès d'entreprises familiales plutôt qu'auprès des grands discounters. avec des contrats épais de plusieurs centimètres, essaient d'arnaquer les petits producteurs. J'ai donc pu assez rapidement identifier de nombreux fabricants à fabriquer des produits spécialement adaptés à mes souhaits. Je me réjouissais de la bonne qualité. Les producteurs se sont réjouis de conditions et d'accords équitables. Tout le monde était heureux. Et le commerce de gros classique est reparti bredouille.

La marque "normani" a également été créée en 2004 est enregistrée. D'autres marques devaient suivre au fil des années.